Que ce soit pour à l’achat ou à la vente, le viager est souvent empreint de connotations ou de craintes injustifiées.
Le viager reste un marché de niche, qui commence à se développer.
C’est surtout une solution avantageuse dans de nombreuses situations, pour les vendeurs comme pour les acquéreurs.
L’évocation du viager appelle spontanément à la notion d’âge.
C’est effectivement un facteur déterminant et le contexte social et démographique actuel explique l’intérêt croissant pour ce dispositif : 9 personnes âgées sur 10 souhaitent vieillir à domicile et 1 français sur 3 sera âge de 60 ans ou plus en 2050.
Nous vous proposons un tour d’horizon synthétique pour mieux appréhender ce sujet.
Le mécanisme du viager :
Le viager consiste à vendre un logement à une personne qui verse en échange une rente viagère au vendeur jusqu’à son décès imprévisible. La répartition entre le vendeur et l’acheteur du paiement des charges du bien vendu diffère selon le type de viager ou les clauses du contrat de vente.
Le débirentier (acquéreur) verse au crédirentier (vendeur) un bouquet (capital initial) à la signature du contrat et une rente viagère jusqu’au décès du crédirentier.
Le prix de la rente et du bouquet sont déterminés selon des barèmes précis en fonction de plusieurs critères (espérance de vie, valeur vénale du bien, le sexe du ou des vendeurs …).
Le prix de vente est calculé par des tables d’assurances et de mortalité.
Le contrat est dit “aléatoire” puisque soumis au caractère imprévisible du décès du crédirentier.
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