Fiscalité de la location meublée à la montagne

La location meublée de courte durée en zone touristique à la montagne est une pratique très répandue et très ancienne. Une offre utile et nécessaire pour accueillir une clientèle française et étrangère à la recherche de logements entiers, du studio au chalet.

Les propriétaires de ces biens proposés à la location s’inscrivent dans deux approches :

– Un investissement essentiellement locatif, à la recherche de rendement et de revenus complémentaires

– Un investissement qui combine résidence secondaire et location saisonnière

Un choix qui peut naturellement évoluer dans la durée, selon les contraintes financières, les envies et possibilités d’occupation.

On peut imaginer qu’un investissement réalisé à crédit par des personnes en activité professionnelle ne permettra pas un usage personnel intensif du bien (le nombre de semaines de vacances étant limité), et que son financement sera facilité par la perception d’un niveau de revenu locatif élevé.

En revanche, après remboursement du crédit, ou pour un achat qui s’envisagerait plus tard, à la retraite ou à un âge approchant, il sera possible d’envisager une occupation du propriétaire plus importante, avec un besoin de rendement plus faible.

On ne parlera pas ici des cas du cas d’usage exclusif en résidence secondaire.

On distingue principalement trois types d’offres à l’achat :

Résidence de tourisme avec bail commercial

Il s’agit de résidences de services exploitées par des entreprises spécialisées, qui offrent les services d’accueil, de ménage, fourniture des draps, blanchisserie, ou encore l’entretien et la gestion des prestations liées aux équipements de la résidence : piscine, sauna, hammam, salle de sport, etc.

L’ensemble des appartements sera confié à un exploitant, par bail commercial qui précisera le montant du loyer annuel fixe, et la répartition des charges.

La gestion locative, et l’aléa locatif sont assumés par l’exploitant.

Les propriétaires pourront se voir proposer des options d’occupation, pour quelques semaines dans l’année, avec un impact sur le rendement locatif proposé.

Les revenus locatifs seront traités dans le cadre des BIC meublé.

Résidence hotellière

Un permis de construire est délivré pour une activité touristique d’hébergement hôtelier.

La résidence sera exploitée en totalité ou partiellement par un exploitant professionnel, garantissant ainsi une disponibilité permanente des logements pour répondre à la demande touristique.

Les logements qui ne seraient pas confiés à l’exploitant hôtelier, devront cependant être principalement destinés à la location saisonnière, par une gestion directe ou déléguée.

Les revenus locatifs seront traités dans le cadre des BIC Hôtelier.

Résidence en copropriété classique

Des biens qui peuvent être achetés et utilisés en résidence principale, en résidence secondaire ou en investissement locatif.

Les revenus locatifs seront traités soit dans le cadre du BIC classique, soit dans le cadre du BIC hôtelier selon les engagements et les modalités choisis par le propriétaire

BIC MEUBLE et le BIC HOTELIER : des nuances qui comptent !

La fourniture au locataire de trois prestations parmi le petit déjeuner, le nettoyage, la fourniture de linge ou la réception des clients de manière professionnelle, de façon directe ou déléguée par le propriétaire (comme le ferait un hôtel) implique une imposition au BIC hôtelier et non au BIC Meublé.

  • En meublé classique, les déficits peuvent être imputés sur le revenu global dans le cadre d’une activité professionnelle (LMP)
  • En activité para-hôtelière, les déficits sont imputables sur les revenus de même nature et reportables seulement sur 6 ans.
  • En cas de vente d’un actif immobilier soumis au traitement BIC Hôtelier, la plus-value sera calculée sur la base de la valeur nette comptable, et non pas du prix de revient. Un inconvénient majeur qui nécessite de bien choisir son mode d’administration de ses biens loués meublés en courte durée.
  • Il convient de ventiler les résultats et plus-values si des activités meublées et para-hotelières sont présentes au sein de la même entreprise

Récupération de TVA 

« Est-il possible de récupérer la TVA sur l’achat d’un bien immobilier à la montagne ? »

C’est une question qui revient souvent. Comme tout achat immobilier dans le neuf, le prix intègre 20% de TVA.

La récupération de TVA permet donc d’alléger significativement son coût d’achat.

C’est tout à fait possible lorsque l’investissement est principalement destiné à de la location meublée, soit dans le cadre d’une résidence service avec bail commercial, soit dans le cadre d’un investissement qui répondrait aux critères du para-hôtelier.

Le remboursement de la TVA étant définitivement acquis au terme de vingt années, il est essentiel de bien réfléchir à la logique de son investissement avant de s’inscrire dans cette option.

Synthèse des différents cas de figures possibles :

Approche comptable :  location saisonniere et usage privatif

L’administration a clairement imposé l’obligation de comptabiliser l’usage à titre privé d’un bien loué en location meublée de façon saisonnière sous forme d’avantage en nature.

Cela concerne en particulier toute location meublée d’une résidence secondaire ou d’une résidence principale si les biens sont inscrits à l’actif de l’activité BIC meublé réel.

Obligation déclarative des loueurs en meublé touristique

« Lorsque la location se caractérise par la remise d’un immeuble meublé à l’usage exclusif du locataire de passage qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois, et qu’il n’y élit pas domicile, cette location est qualifiée de meublé de tourisme ».

Si le logement meublé est une résidence secondaire, le loueur doit effectuer une déclaration en mairie que le bien soit classé ou non. Cette déclaration n’est pas nécessaire s’il s’agit d’une résidence principale.

Dans certaines villes, une autorisation préalable du maire est nécessaire avant de pouvoir modifier l’usage de votre logement en meublé de tourisme (passage de l’habitation principale à l’habitation meublé de courte durée).

La location meublée à la montagne ouvre donc de nombreuses options fiscales, qu’il s’agit de bien manier, pour obtenir les meilleures optimisations possibles.

Investir à la montagne, c’est réaliser un placement patrimonial, un placement plaisir, mais également un placement au rendement optimisé.

Gérald Branche

Formes et statuts de la location meublée

De façon très simple, on considère une location meublée dès lors qu’un local d’habitation est garni de meubles en nombre suffisant pour donner un minimum d’habitabilité et une occupation normale du locataire.

La location meublée peut s’entendre en résidence principale auquel cas elle est régie par la loi de 1989 sur les baux d’habitation.

Les autres locations peuvent être temporaires ou touristiques mais les meubles et le matériel de la vie courante restent nécessaires et doivent être fournis par le propriétaire bailleur.

Un logement qui serait seulement équipé d’une cuisine n’est pas considéré comme une location meublée. Un décret de juillet 2015 précise les éléments d’équipements et de mobiliers qui sont au minimum requis pour justifier du caractère de location meublée.

On distingue deux statuts :

Statut LMNP : Loueur en Meublé Non Professionnel

Les revenus locatifs générés sont inférieurs à 23 000 euros par an OU n’excèdent pas 50 % de l’ensemble des revenus annuels professionnels.

Une imposition à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des BIC non professionnels. Les éventuels déficits sont imputables sur les BIC de même nature pendant 10 ans.

Statut LMP : Loueur en Meublé Professionnel

Ce statut s’applique lorsque les recettes sont supérieures à 23 000 euros par an ET représentent au moins 50 % de l’ensemble des revenus du foyer fiscal.

Les revenus sont imposés dans la catégorie des BIC Professionnels. Les déficits sont imputables sur le revenu global du contribuable sans limite. Si le revenu global est insuffisant, le déficit global ainsi généré peut être reporté pendant 6 ans.

Une exonération de l’immobilier loué meublé est envisageable, sous condition, au titre de l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière).

Une mise en œuvre d’un pacte Dutreil peut également s’envisager, avec beaucoup de précautions, pour engager une transmission et bénéficier de l’avantage d’un abattement de 75% pour le calcul des droits.

Approche fiscale de la location meublée

Les revenus tirés de la location meublée sont imposés à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des BIC (hors détention du bien immobilier au travers d’une société soumise à l’IS).

Détermination du résultat fiscal BIC en location meublée

Il est possible d’opter pour deux régimes :

  • Le régime micro BIC avec application d’un abattement

Le loueur déclare son chiffre d’affaires ou ses recettes qui font l’objet d’un abattement forfaitaire afin de déterminer un bénéfice imposable, qui sera soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

Deux niveaux d’abattement existent :

  • 50 % pour les locations à usage de résidence principale ou temporaire du locataire, aux locations saisonnières autres que celles visées ci-dessous, pour un chiffre d’affaires qui inférieur à 77 700 €.
  • Dans le cadre de la loi de Finance 2024, ce taux de 50% et ce plafond de 77 700 € s’appliquent également aux meublés de tourisme classés, chambres d’hôtes ou gîtes ruraux en zone tendue, alors que ces activités profitaient précédemment d’un abattement de 71% dans la limite de 176 200 € de CA.
  • 71% serait malgré tout conservé pour les meublés de tourisme classés proposés dans des zones géographiques ne se caractérisant pas par un déséquilibre important entre l’offre et la demande de logements, pour un chiffre d’affaires qui n’excède pas 50 000 €

Pour les époux ou partenaires de pacs soumis à imposition commune, le seuil du micro-BIC s’apprécie distinctement pour chacun selon les biens dont ils sont personnellement propriétaires. Attention donc aux biens détenus en commun.

  • Le régime du BIC réel :

On comptabilise toutes les dépenses engagées, qui viennent en déduction des recettes pour déterminer un résultat net imposable soumis au barème de l’impôt sur le revenu

L’ensemble des charges réelles supportées par le bailleur sont déductibles. Il en va ainsi des charges et honoraires de gestion, des assurances obligatoires et facultatives (MRH ou assurances locatives), des charges de copropriété, de la taxe foncière, des intérêts d’emprunts, etc.

Les travaux et réparation auront un traitement différent que celui appliqué dans le cadre général des revenus fonciers. En effet, ces dépenses donnent lieu à un amortissement, au même titre que le bâti, et c’est ce qui fait la particularité et l’attractivité fiscale du meublé

  L’intérêt du mécanisme des amortissements

Les recettes de la location meublée sont considérées comme des revenus d’activité.

Elles sont traitées dans le champ des bénéfices industriels ou commerciaux, que l’on soit LMNP ou LMP.

A ce titre, l’immobilier bâti est considéré comme un actif d’exploitation et il devient amortissable sur le plan comptable et fiscal.

L’amortissement du bien se calcule très précisément, par application de la méthode des composants, qui consiste à distribuer la valeur du bien entre plusieurs éléments principaux tels que le terrain, l’aménagement intérieur, le second œuvre, le gros œuvre.

Chaque composant va correspondre à un pourcentage de la valeur du bien et à une durée d’amortissement bien précise. Lors du choix de ces valeurs, il faut bien veiller à respecter les durées d’utilisation normale de chaque composant, ainsi que leur proportion dans la valeur totale du bien.

Règles généralement appliquées aux durées d’amortissement

 ReprésenteDurée amortissement
Terrain15 à 20% de l’investissement Non amortissable
Gros œuvres30 à 50% de l’investissement40 à 60 ans
Façade5 à 15 % de l’investissement20 à 40 ans
Installations générales et tech15 à 35 % de l’investissement10 à 20 ans
Agencement15 à 35 % de l’investissement10 à 20 ans

L’amortissement ne peut pas participer à la création d’un déficit BIC.

Ainsi, dans une situation où les charges couvrent la totalité des recettes, il n’est pas possible d’imputer l’amortissement au titre de l’année pour obtenir un résultat négatif.

Au lieu de cela, les amortissements non-déduits seront stocké et reportés sans limitation de durée, pour être imputés les années suivantes, en cas de résultat d’exploitation positif.

L’amortissement est l’élément clé de la location meublée au régime réel.

Effectué dans les règles, il permet de réaliser d’importantes économies d’impôt sur l’activité de location.

Vous pourrez effacer ou diminuer fortement le résultat imposable et limiter considérablement l’imposition de vos revenus locatifs, sur une très longue durée.

Il est fortement recommandé de se faire accompagner par un cabinet comptable.

Une stratégie gagnante, qui peut s’envisager à différents stades de la détention d’un bien en fonction du contexte fiscal et patrimonial de chacun.

Le ciblage des biens immobiliers aura également son importance pour être sûr que l’opportunité de la location meublée existe.

Il faut par ailleurs être vigilant sur le choix du mode de détention qui aura des impacts sur l’optimisation « location meublée ».

Gérald Branche

La montagne – valeur refuge pour votre patrimoine

Les atouts d’un investissement immobilier à la montagne

Investir dans l’immobilier à la montagne, c’est souvent pour se faire plaisir.

Mais l’immobilier à la montagne, c’est aussi un choix stratégique très pertinent pour la valorisation et la préservation de son patrimoine.

Les Alpes françaises, un choix prometteur

Les Alpes françaises offrent un environnement exceptionnel. Elles sont mondialement renommées pour leurs paysages incroyables et leurs panoramas à couper le souffle.

Que vous soyez passionné de ski, de randonnée ou simplement à la recherche de tranquillité, de fraicheur l’été, les Alpes françaises vous offrent tout cela et plus encore.

Une fréquentation touristique qui ne cesse de croitre, hiver comme été, avec des visiteurs du monde entier.

Investir dans un bien immobilier dans cette région vous donne accès à un marché locatif solide.

Que ce soit pour des locations saisonnières mais aussi en longue durée.

Un actif immobilier à fort potentiel locatif, pour générer des revenus réguliers.

La raréfaction des terrains disponibles à la montagne

En raison de la rareté des terrains disponibles dans les Alpes, les propriétés existantes prennent mécaniquement de la valeur au fil du temps.

Les contraintes géologiques et la volonté de limiter l’artificialisation des sols participent à limiter de plus en plus les nouvelles capacités de construction.

Un contexte de limitation de l’offre qui se confronte à une demande toujours plus pressante.

Un investissement immobilier dans les Alpes françaises est un choix stratégique gagnant à long terme, en misant sur une région prisée et en croissance, vous profiterez d’une augmentation continue de la valeur de votre propriété.

Une fréquentation touristique toute l’année

Les loisirs et le plaisir à la montagne, ce n’est plus seulement le ski !

La diversification des loisirs s’est accélérée ces quinze dernières années.

Une évolution marquée qui profite à toutes les communes des alpes, et paradoxalement les effets sont peut-être plus importants en moyenne et basse montagne, et de façon très marquée pour les stations villages qui vivent toute l’année.

Bien entendu, le ski reste très populaire et générateur d’une forte fréquentation sur les mois d’hiver, mais la montagne attire également pour de nombreux autres loisirs.

Les amoureux de la nature avec des possibilités de randonnée, de VTT, d’escalade et de parapente. Les lacs alpins offrent également des activités nautiques telles que la voile, le canoë-kayak et la baignade. Investir dans une propriété à la montagne vous permet de profiter de ces activités estivales et de bénéficier d’une attractivité touristique tout au long de l’année.

Pour renforcer encore cette tendance, les stations, villes et villages de montagne ont développé de nombreux événements et festivals.

Un effet JO 2030

Les Alpes bénéficient d’une notoriété mondiale sans équivalent, qui sera sans aucun doute accentuée par la tenue des futurs Jeux Olympiques d’hiver en 20230.

Un coup de projecteur visible par des millions de téléspectateurs pour valoriser les paysages grandioses, les atouts naturels, les équipements pour l’hiver, et plus largement l’art de vivre et les plaisirs de la montagne.

Quant à ceux qui feront le déplacement, ils pourront témoigner de la qualité des infrastructures de transport qui facilitent les accès aux stations.

Des atouts qui ont participé au succès de cette nouvelle candidature pour les JO.

Un événement international qui a déjà prouvé son efficacité et ses retombées économiques sur le long terme, à la suite des JO de Grenoble en 1968 ou encore ceux d’Albertville en 1992.

Des territoires riches à l’économie diversifiée et dynamique

Le tourisme est un moteur économique majeur dans les Alpes françaises. La région attire des millions de visiteurs chaque année. Cela crée une demande soutenue pour les hébergements, les restaurants, les commerces et les services liés au tourisme.

Le tourisme saisonnier, hiver comme été, génère un nombre considérable d’emplois saisonniers, mais aussi des emplois stables et durables à l’année dans de nombreuses activités industrielles, dans les équipements, le BTP et la construction, l’entretien des infrastructures.

L’agriculture et la renommée de certains produits locaux sont également source d’emplois et de richesses.

Un écosystème dynamisé par le tourisme et par une tradition industrielle dans les vallées.

Des activités économiques diversifiées, des emplois stables, qui renforce la demande immobilière, à l’achat ou à la location.

L’évolution des prix de l’immobilier dans les Alpes françaises au cours des 25 dernières années a été globalement positive avec des variations en fonction de la localisation précise et des tendances du marché.

Dans l’ensemble, les prix de l’immobilier dans les Alpes françaises ont augmenté au cours des 25 dernières années.

Un marché dynamique porté par le tourisme et la rareté de l’offre.

Alors que l’année 2023 a été marqué par des corrections de prix un peu partout sur le territoire, les prix en Savoie et Haute Savoie, et globalement dans toutes les stations prémiums, ont continué de progresser.

Un marché globalement moins touché également par sa composition : le parc des résidences secondaires ou locatives à but touristique constitue des actifs plus stables, avec une détention plus longue dans le patrimoine, et donc moins sensible aux soubresauts du marché immobilier que les biens détenus en résidences principales, sujet à des achats et reventes plus fréquents avec un impact financier plus déterminant dans la gestion du patrimoine des ménages.

Les détenteurs de ces résidence secondaires disposent généralement d’un patrimoine moyen élevé et de niveau de revenus qui les protègent un peu plus des effets de remontée des taux de crédits.

Les Alpes du Nord ont tendance à avoir des prix plus élevés que les Alpes du Sud.

Des stations villages comme Chamonix, Megève, Saint Gervais, Morzine attirent de plus en plus d’investisseurs. Pour le reste, les stations prémium de haute altitude restent des valeurs sûres pour les activités d’hiver : Tignes, Val D’Isère, Val Thorens, Les Ménuires, Courchevel, Les Arcs ou encore Les Saisies

Les prix de l’immobilier à la montagne sont également influencés par l’état et la qualité des infrastructures : les investissements dans les remontées mécaniques, les domaines skiables, les infrastructures touristiques et les liaisons de transport peuvent avoir un impact sur les prix.

Un plan « Avenir Montagne » a été engagé par le gouvernement Castex en 2021, qui prévoit plus de 1,8Mds d’investissements pour soutenir ces territoires, et les amener à s’adapter aux changements de comportements et aux contraintes économiques ou écologiques.

L’immobilier à la montagne, et particulièrement dans les Alpes français, offre de nombreux atouts et de belles perspectives pour allier plaisir, rendement et patrimoine.

Gérald Branche