Baisse des plafonds de loyers pour les investissements Scellier réalisés à compter du 01/01/2011
Nous vous en parlions dans notre article du 6 octobre dernier « Défiscalisations Scellier ou LMNP Bouvard : Il est urgent d’investir pour profiter des 25% de réduction d’impôts », les plafonds de loyers applicables aux nouveaux investissements locatifs Scellier ont été corrigés à la baisse.
Le décret N° 2010-1601 du 20 décembre 2010 est paru au journal officiel du 22 décembre.
Les loyers/m² applicables sont désormais les suivants :
Zone |
Abis |
A |
B1 |
B2 |
C |
Scellier classique |
21,70 |
16,10 |
13 |
10,60 |
6,10 |
Scellier Intermédiare |
17,36 |
12,88 |
10,40 |
8,48 |
4,88 |
Cette baisse ne s’applique qu’aux logements acquis (acte notarié), construits ou financés par des parts de SCPI souscrites à partir du 1er janvier 2011.
Les nouvelles valeurs – scellier classique – sont très proches des loyers de marchés constatés dans la plupart des villes où il est judicieux d’investir. Elles représenteront une réelle limite ou contrainte pour les petites surfaces (inférieures à 30m²) au centre de certaines villes comme Paris, Lyon, Nice, Cannes, Annecy, Grenoble
Contrairement à ce que nous avons connu sur les deux premières années du Scellier, l’option pour le Scellier intermédiaire devra être mieux étudiée, car l’abattement de 30% sur les loyers et l’allongement de 9 à 15 ans de la réduction d’impôts s’obtiendront en compensation d’un loyer « social » inférieur au loyer moyen du marché.
Gérald BRANCHE
J’ai acheté un appartement. L’acte authentique est daté du 06 janvier 2011. Mais mon crédit j’ai obtenu en décembre 2010. Ai-je le droit au crédit d’impôt ? Et si oui, quelle démarche suivre ?
Bonjour Claire,
– votre acquisition a été initiée avant le 1er janvier 2011 (promesse d’achat)
– vos offres de prêt ont été émises avant le 1er janvier 2011
– l’acte d’achat est intervenu avant le 30 septembre 2011
Vous remplissez toutes les conditions pour pouvoir bénéficier du crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt liés à l’acquisition d’une résidence princiaple.
Cordialement.
Gérald Branche