La loi Scellier est-elle seulement réservée aux logements conformes à la RT 2005 ?
Il n’a pas fallu longtemps pour que cette nouveauté fiscale, au fort effet levier pour le plus grand nombre, attire de nouveau les investisseurs vers la chasse aux bons investissements immobiliers. Les promoteurs qui souhaitent profiter de ce mouvement, labellisent à tout va leurs programmes » Loi Scellier ».
Pourtant un point reste flou, et les investisseurs, tout comme la plupart des professionnels – promoteurs et notaires compris – s’inquiètent de savoir si le décret annoncé dans la loi, en relation avec les conditions de respects des caractéristiques thermiques et la performance énergétique, pourrait exclure du sipositif Scellier certains programmes en cours de commercialisation.
Vous êtes d’ailleurs nombreux à nous interroger.
Dernièrement nous avons répondu, sur ce même blog, à l’un d’entre vous, que dans l’immédiat, la prudence et « le bon sens fiscal » étaient probablement les meilleurs comportements à adopter pour sélectionner un investissement Scellier. Comme nous sommes ici dans un problème qui tient autant du droit fiscal que du droit de l’urbanisme, nous avons souhaité prendre l’avis de Me Cédric VIAL, avocat au barreau de Lyon, spécialiste en droit de l’urbanisme et de la construction, pour y voir plus clair en attendant la parution du décret prévu dans la loi.
Gérald BRANCHE.
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Cécric Vial, avocat au barreau de Lyon, le 29 janvier 2009.
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La Loi n° 2008-1443 du 30 décembre 2008 de finances rectificative pour 2008 a créé, par son article 31, un nouvel article 199 septvicies du CGI qui dispose que :
- « I. ― Les contribuables domiciliés en France au sens de l’article 4 B qui acquièrent, entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2012, un logement neuf ou en l’état futur d’achèvement bénéficient d’une réduction d’impôt sur le revenu à condition qu’ils s’engagent à le louer nu à usage d’habitation principale pendant une durée minimale de neuf ans. (…)
- II. ― La réduction d’impôt n’est applicable qu’aux logements dont les caractéristiques thermique et énergétiques et la performance énergétique sont conformes aux prescriptions de l’article L. 111-9 du code de la construction et de l’habitation. Le respect de cette condition est justifié par le contribuable selon des modalités définies par décret.(…) »
L’article L. 111-9 de ce Code, issu de la Loi n°2005-781 du 13 juillet 2005, dispose que :
« Un décret en Conseil d’Etat détermine :
- – les caractéristiques thermique et énergétiques et la performance énergétique des constructions nouvelles, en fonction des catégories de bâtiments considérées ;
- – les catégories de bâtiments qui font l’objet, avant leur construction, d’une étude de faisabilité technique et économique. Cette étude évalue ou envisage obligatoirement pour certaines catégories de bâtiments les diverses solutions d’approvisionnement en énergie de la nouvelle construction, dont celles qui font appel aux énergies renouvelables, aux productions combinées de chaleur et d’énergie, aux systèmes de chauffage ou de refroidissement urbain ou collectif s’ils existent, aux pompes à chaleur performantes en termes d’efficacité énergétique ou aux chaudières à condensation gaz, sans préjudice des décisions des autorités compétentes pour les services publics de distribution d’énergie ;
- – le contenu et les modalités de réalisation de cette étude ».
Ce décret a été adopté le 24 mai 2006 (D. 2006-592 modifié par le Décret n°2007-18 du 5 janvier 2007) et prévoit que :
- « I. – Les bâtiments nouveaux et les parties nouvelles de bâtiments doivent être construits et aménagés de telle sorte qu’ils respectent des caractéristiques thermiques minimales ainsi que les conditions suivantes :
- 1° La consommation conventionnelle d’énergie d’un bâtiment pour le chauffage, la ventilation, la climatisation, la production d’eau chaude sanitaire et l’éclairage des locaux doit être inférieure ou égale à la consommation conventionnelle d’énergie de référence de ce bâtiment et, pour certains types de bâtiments, à une consommation maximale ;
- 2° Pour certains types de bâtiments, la température intérieure conventionnelle atteinte en été doit être inférieure ou égale à la température intérieure conventionnelle de référence.
- II. – Un arrêté du ministre chargé de l’énergie et du ministre chargé de la construction et de l’habitation fixe, en fonction des catégories de bâtiments :
- 1° Les caractéristiques thermiques minimales ;
- 2° La méthode de calcul de la consommation conventionnelle d’énergie d’un bâtiment ;
- 3° Les bâtiments pour lesquels la consommation conventionnelle d’énergie ne doit pas être supérieure à une consommation maximale ;
- 4° Pour les bâtiments visés au 3°, la valeur de la consommation maximale ;
- 5° Les bâtiments pour lesquels la température intérieure conventionnelle atteinte en été ne doit pas être supérieure à une température intérieure conventionnelle de référence ;
- 6° Pour les bâtiments visés au 5°, la méthode de calcul de la température intérieure conventionnelle atteinte en été ;
- 7° Les caractéristiques thermiques de référence pour le calcul de la consommation conventionnelle d’énergie de référence et de la température intérieure conventionnelle de référence atteinte en été ;
- 8° Les conditions particulières d’évaluation de la performance thermique des systèmes ou projets de construction pour lesquels, en raison de leur spécificité, les caractéristiques thermiques, minimales ou de référence, ou les méthodes de calcul ne sont pas applicables ;
- 9° Les conditions d’approbation des procédés et solutions techniques de construction, d’aménagement et d’équipement permettant de regarder comme remplies les conditions définies au I ;
- 10° Les modalités de transmission des données utilisées pour ces calculs et communiquées à leur demande aux personnes habilitées visées à l’article L. 151-1.
- III. – Un arrêté du ministre chargé de l’énergie et du ministre chargé de la construction et de l’habitation détermine les conditions d’attribution à un bâtiment du label "haute performance énergétique".
- IV. – Les dispositions du présent article ne s’appliquent pas aux bâtiments et parties de bâtiment dont la température normale d’utilisation est inférieure ou égale à 12 °C et aux constructions provisoires prévues pour une durée d’utilisation de moins de deux ans ».
L’article 2 du décret de 2006 prévoyait explicitement que la nouvelle rédaction de l’article R. 111-20 du CCH serait applicable aux projets de construction ayant fait l’objet d’une autorisation d’urbanisme déposée à compter du 1er septembre 2006.
L’arrêté visé par le décret constitue la réglementation thermique et énergétique actuellement en vigueur dite RT 2005 (Arrêté du 24 mai 2006 relatif aux caractéristiques thermiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments, NOR: SOCU0610625A).
La problématique soulevée par la Loi de finance rectificative pour 2008 est la suivante : au regard des textes actuellement en vigueur, quelle est la réglementation thermique et énergétique à respecter pour profiter de l’avantage fiscal qu’elle introduit ?
La question est d’importance puisqu’un certain nombre d’immeubles d’habitation, non encore achevés, ont pu faire l’objet d’une autorisation d’urbanisme déposée avant le 1er septembre 2006, en conformité avec l’ancienne réglementation thermique et énergétique (RT 2000).
Est-ce que ces immeubles d’habitation, conformes à la réglementation, pourront donner accès à la réduction d’impôt de la Loi SCELLIER ?
Cette Loi prévoit qu’un décret interviendra pour définir les modalités de « respect de cette condition » et de sa justification par le contribuable. Autrement dit, un décret pourra venir répondre explicitement à cette question.
Cependant, outre que ce décret n’est pas encore adopté, rien ne garantit qu’il apportera une réponse claire à cette problématique, en visant explicitement la RT 2005 comme référence.
Le traitement fiscal pourrait être différent du traitement retenu en droit de l’urbanisme. Deux hypothèses nous apparaissent envisageables :
- Soit l’avantage fiscal n’impliquera que la conformité avec le RT applicable au moment du dépôt de l’autorisation d’urbanisme ;
- Soit cet avantage nécessitera la conformité avec la norme en vigueur au jour de la DAT et donc de l’année fiscale concernée par l’avantage.
Cette dernière solution nous semble la plus vraisemblable pour au moins deux raisons :
- Le Gouvernement réfléchit à une éco conditionnalité pour l’ensemble des dispositifs d’incitation fiscale, conformément au projet du Grenelle de l’environnement II, ce qui traduit une volonté politique affichée ;
- Plus spécifiquement, il est probable que BERCY, au regard de cette volonté politique, adopte une lecture des textes impliquant un avantage fiscal pour un immeuble conforme à la dernière norme thermique et énergétique en vigueur et non à une norme déj obsolète. Toutefois, l’administration pourrait admettre dans ce cas, qu’un certificat de conformité à la RT 2005 soit demandé pour les ouvrages soumis à la réglementation d’urbanisme antérieur.
Pour conclure, sauf à ce que le décret apporte une réponse explicite contraire, nous vous invitons à vous assurer du respect par l’immeuble d’habitation de la dernière norme thermique et énergétique en vigueur au jour de la DAT.
Cédric VIAL,
- Avocat au barreau de Lyon
- Droit de l’urbanisme et de la construction
cedric.vial@avocat-conseil.fr
Bref, retour à la case départ !
J’ai réservé un logement dans un programme dont le permis a été déposé en juin 2006, donc conforme à la RT 2000. Le promoteur me propose de rajouter une clause suspensive dans le contrat de réservation. J’hésite à me rétracter. Il faudrait de toute façon que le décret soit paru avant de signer l’acte chez le notaire. Ma question est : « quand ce décret paraitra-t-il ? ». J’ai lu au printemps 2009 mais aussi pas avant 2010 ! On est en plein brouillard…
Monsieur VIAL ne prend aucun risque dans son analyse… Il est bien évident que si le logement respecte la dernière norme thermique et énergétique en vigueur au jour de la DAT, il n’y a aucun problème !
Mais dans ce cas, qui prendra le risque de se lancer dans une VEFA en sachant que si la norme change entre le jour de la signature et la livraison, son logement ne sera plus éligible à la défiscalisation Scellier ! Cette période peut s’étendre à plus de deux ans, sans compter si les travaux prennent du retard. Ce serait prendre un gros risque qui en découragerait plus d’un et cela ne semble pas non plus être la volonté du gouvernement, non ?
Bonjour,
nous comprenons votre désarroi…voter une loi, soumettre l’appréciation de l’un de ses articles majeurs à la parution d’un décret devant intervenir dans un délai maximum de…12 mois… tout cela est d’une efficacité et d’une limpidité redoutable, comme seuls nos dignes représentants en sont capables.
Pour autant, si le bien que vous envisagez d’acquérir est conforme à la RT 2000, que votre
réservation est intervenue après le 1er janvier 2009, et que l’acte d’achat intervient avant la publication dudit décret – quelle que soit l’orientation qu’il prendra – vous devriez bénéficier du dispositif Scellier.
S’agissant de la RT 2005, il n’est pour l’instant pas question qu’elle soit remise en cause ou révisée ; en cas d’évolution, les immeubles respectant la version actuelle resteraient très certainement éligibles, puisque la RT2005 aura servi de référence pour l’élaboration de la loi Scellier. Dans le pire des cas, une période de transition serait instaurée.
Nous vous avons proposé l’analyse de Me Cédric Vial, en tant qu’avocat spécialiste du droit de l’urbanisme et de la construction : ses conseils de prudence rejoignent les nôtres.
Aujourd’hui sont disponibles sur le marché des biens répondant à la RT 2005 : les sélectionner, c’est se sécuriser.
Et qu’en est il des réservations 2008 à signer chez le notaire en 2009 ?
La loi, en effet, est floue aussi sur le sujet, elle parle de « promesse d’achat » ou « promesse synallagmatique » (le contrat de réservation n’étant ni l’un ni l’autre, c’est un Sui Generis)…?
Bonjour,
la promesse d’achat et la promesse synallagmatique, sont en effet les deux seuls termes repris dans le texte de la loi Scellier ; ils désignent l’ensemble des contrats préliminaires à l’acte authentique d’achat.
Le contrat de réservation est la dénomination généralement retenue par les promoteurs pour désigner le contrat préliminaire d’une vente en l’état futur d’achèvement.
Quel que soit le terme employé, l’acte d’achat authentique fera référence à ce contrat préliminaire ; si celui-ci est intervenu en 2008, l’investissement ne sera pas éligible à la loi Scellier.
Cordialement.
Gérald BRANCHE
chris à mon avis pour toi c’est pas le scelleir car le permis a été délivré en 2006 la livraison aurait du avoir lieu avant le 31 décembre 2008 … Le texte est précis sur ce point ….donc les bien livrables et éligibles sont très rares !!! Si le scelleir est ta priorité ANNULE ta réservation
Bonjour,
le Gone de Lyon met l’accent sur un point effectivement important de la loi Scellier, mais qui ne s’applique pas au cas de Chris.
En effet, la loi Scellier prévoit un délai maximum de réalisation, mais il concerne les cas suivants :
* logement qu’un contribuable fait construire,
* local affecté à un usage autre que l’habitation, acquis et transformé en logement,
* logement qui ne répond pas aux caractéristiques de décence, acquis et réhabilité.
L’achèvement de la construction ou des travaux de transformation ou de réhabilitation doit intervenir au plus tard au 31 décembre de la deuxième année qui suit celle de la demande de permis de construire, ou celle de l’acquisition du local destiné à être transformé.
Chris est dans le cas de l’achat d’un logement neuf ou en l’état futur d’achèvement, et n’est donc pas soumis à ces règles et délais.
Cordialement.
Effectivement, au moins sur ce dernier point la loi est claire !
Le but est d’éviter de faire trainer la DAT en profitant soi-meme du logement avant la mise en location avec l’avantage fiscal. C’est logique.
En cherchant un peu, je me rends compte que la majorité des programmes commercialisés actuellement dans les grandes villes sont en RT 2000 avec des permis de construire déposés avant septembre 2006… En effet, les permis mettent en générale beaucoup plus de temps à être accordés en plein centre ville (recours, fouilles, pb de voisinage, etc…) qu’au milieu de la Lozere… J’ai du mal à croire que le prochain décret condamnerait ces logements situés dans des villes ou la demande locative est forte et qui ont respecté l’article L111-9 lors du dépot de permis…
D’ailleurs concernant la prochaine éco-condition du Borloo et Robien (jusqu’au 31/12/2009), un décret est également attendu mais il ne concernera que les permis déposés à compter de la parution de ce dernier. Il semble logique qu’il en soit de meme pour le Scellier. Bien sur, aucune certitude dans tout cela alors que les sommes à engager ne sont pas négligeables !
Seule certitude à mon avis : une VEFA réservée à partir du 1/01/09 et signée chez le notaire avant la parution du fameux décret sera éligible au Scellier, non ?
Bonsoir Chris,
je partage cet avis.
cordialement.
Bonjour,
Je suis dans le même cas que vous : j’ai signé une réservation pour un programme en RT 2000 dont le dépôt de PC est antérieur au 1er Septembre 2006. Je partage tout à fait vos commentaire et en particulier le 2ème Chris.
Je voudrais apporter une précison qui me pose question. On peut lire dans La Loi de finances rectificative pour 2008 n°2008-1443 publiée au Journal Officiel du 31 décembre 2008
« L’éco-conditionnalité ci-dessus [note PR : cad la RT2005 définie à l’article juste au dessus] s’applique aux logements acquis neufs, en état futur
d’achèvement ou que le contribuable fait construire, qui ont fait l’objet d’une demande de permis de construire déposée à compter de l’entrée en vigueur du décret mentionné ci-dessus, et au plus tard à compter du 1er janvier 2010. »
Est ce que cela voudrait dire que si l’achat (=signature chez notaire) a lieu avant fin 2009, on échappe à la condition d’éco-conditionnalité ?
On peut trouver des commentaires un peu partout comme par exemple :
http://www.cerenicimo.fr/docs/mailing/loifinancesrectificative2008.pdf
Vos avis sur mon interprétation (je ne suis pas un professionnel ni un juriste!!) m’intéressent au plus au point par rapport à ma situation.
merci à vous
Le décret attendu sur le critère d’éco-conditionnalité n’aura d’impact que sur les opérations actées après la publication du décret en question. En attendant, on peut considérer que tout ce qui est acté avant le décret n’y est pas soumis.
Guy Roos
Attention PR ! Je n’ai rien lu de tel dans la loi n°2008-1443….
Vous confondez peut-être avec le Borloo et le Robien (qui s’éteindront le 31/12/2009) pour lesquels les choses sont claires : l’éco-condition ne s’appliquera que pour les permis qui seront déposés à compter du jour de la parution d’un prochain décret : (art. 104 de la LOI n° 2008-1425 du 27 décembre 2008 de finances pour 2009)
Pour le Scellier, c’est plus subtil : l’éco-condition s’applique à compter de la publication du décret et au plus tard à compter du 1er janvier 2010.
Deux interprétations semblent possibles :
1- la plus favorable, celle de Guy Roos : tout ce qui est acté avant la parution du décret n’y est pas soumis, donc un avenant au contrat de réservation suffit pour se protéger si un décret défavorable parait avant la signature chez le notaire
2- la loi prévoit que l’éco-condition sera applicable à compter de la publication du décret et au plus tard à compter du 1/01/2010, SOIT LORS DE LA DECLARATION DE REVENUS DANS LAQUELLE LE CONTRIBUABLE INDIQUERA SON CHOIX DE BÉNÉFICIER DE CETTE REDUCTION D’IMPOT….
En effet, dans le cas 2, lors de la signature de l’acte, rien n’indique que l’acheteur s’engage dans le dispositif Scellier mais cet engagement sera pris en 2010 (si livraison en 2009) et si le fisc se réfère au nouvel article 199 septvicies, alors l’éco-condition s’appliquera…
Qu’en pensez-vous ?
Je suis perdu!! On me propose d acheter un appartement (RT2000) qui sera livrable en sept 09 (je dois signer le compromis très rapidement). Je ne sais pas quand le permis a été déposé et obtenu. Vais je passer en loi scellier?? Merci
j’ai résolu le pb en mettant une condition suspensive à mon bénéfice exclusif indiquant que le décret devra permettre sans ambiguité au programme en RT2000 d’être eligible.
Par ailleurs, il semblerait que les promoteurs aient reçu une circulaire de Bercy allant dans ce sens. C’est tout chaud et j’ai demandé une copie.
Ce décret serait prévu pour le 15 Mars 09.
C’est trop explosif car il y a sur le marché sur les programmes en démarrage ou en attente quasiment que du RT2000.
Je vous invite à écrire en masse sur http://www.scellier.org en laissant votre tél.
Je l’ai fait et on m’a appelé au téléphone !!!!! Le gars qui m’a appelé est très prudent et nous demande de l’être car dixit même si la majorité des députés est pour, ce décret devra passer le Sénat…et c’est pas gagné.
Petite réflexion sur la RT2005 : les programmes sur le marché RT2005 sont quasi inexistants (sinon on ne se poserait pas la question au sujet de la RT2000, on irait vers les produits en RT 2005).
Dans le cas ou le décret ne permettrait pas les programmes en RT2000 d’être éligibles, cela planterait les programme avec PC déposé avant le 1er Septembre 2006 qui sont aujourd’hui en majorité en phase de pré ou de construction et surtout qui représentent le gros des programmes sur le marché.
On ne peut pas non plus blamer les promoteurs qui n’ont fait que respecter la règlementation en vigueur le jour où ils ont déposé leur PC, et il est impossible techniquement de passer un programme conçu en RT2000 en RT 2005.
Cela aura l’effet pervers de booster le prix des programmes en RT2005, c’est-à-dire que les promoteurs « toucheraitent » leur part de l’avantage fiscal directement à la base sur le prix de vente.
Ce schéma est à mon avis très réaliste, du moins pour 2009, ce qui me fait pencher logiquement sur l’acceptation dans le dispositif des programmes en RT2000 : inch Allah!
Autre question qui me semble importante et que finalement tout le monde se pose :le montage du prêt pour coller au dispositif :
Concernant l’emprunt sur 9 ou 15 ans (je suis sur 15 ans) à réaliser, une grosse question se pose :
Il s’agit donc d’un achat en VEFA avec appel de fonds pendant la construction.
Il est donc nécessaire d’enclencher le prêt pendant le chantier une fois l’apport consommé, selon plusieurs formules : intérêts différés ou pas.
Quelque soit le dispositif, la période du prêt (donc 180 mois) est en décallage avec le dispositif Scellier (location sur 15 ans, prêt sur 15 ans mais forcément à partir de la remise des clefs etc…)
En effet, le prêt sera enclenché environ 18 mois avant la remise des clefs.
Que dit la loi Scellier la dessus et quel est votre avis ?
Quand doit démarrer le prêt et quand doit il s’achever ?
Doit il être prolongé de 18 mois dans mon cas ?
Que de questions que ni les notaires ni les banquiers savent répondre et encore moins les acheteurs qui ne sont pas forcément juristes. Et pour cause pas de décret.
Entre la RT2000 et le montage opérationnel, cela fait beaucoup de points de flous et nous ne sommes pas certains de coller au dispositif à terme.
Dernières questions : période sans locataire ?
Le bien ne sera forcément pas loué en permanence. Il faut en effet trouver le 1er locataire + il y aura une période de transition entre 2 locataires.
Quelle est la règle ? Durée maxi sans locataire ? Si délai il y a est il cumulatif si plusieurs période sans locataire ?
Si ce délai est dépassé, par exemple en fin de « période Scellier » de 15ans, doit on rembourser 25% du bien au fisc ?
Je vous remercie de vos lumières, et on arrive au bout, cela me semblera mérité !
bonjour,
je suis dans le même cas; mr blanche semble dire que la signature chez le notaire en 2009 même si la réservation VEFA intervient en 2008 ( qui n’est ni une promesse achat ou synallagmatique) n’assure pas le passage en scellier; j’ai contacté impots service qui me dit que la date de signature chez le notaire fera foi même si le contrat de résa est antérieur au 1 janvier 2009? que penser?
pour la RT, il faut attendre la sortie du décret
Bonjour,
à la lecture des nombreux commentaires de ce week-end, je vous livre mes réflexions :
1/ l’éco conditionnalité concerne effectivement les dispositifs Robien et Borloo ; mais en fait, ce terme fait référence aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétiques imposés par la législation en vigueur. Cela nous ramène aux mêmes conditions dont il est fait référence dans le cadre de la loi Scellier. Et le fameux décret dont tout le monde parle aura pour objet de fixer les modalités de justification du respect de ces conditions ou normes.
Ces dernières sont définies dans l’article R111-20 du code de la construction et de l’habitat, et feront probablement l’objet d’une révision dans le cadre du Grenelle de l’environnement II, toujours en cours d’élaboration, dont une loi devra fixer la mise en œuvre.
Tout ceci est très complexe, et comme toujours en matière de réglementation les textes se renvoient les uns aux autres.
Je vous invite à relire l’analyse de Me Vial sur ces aspects.
A l’appui des textes actuellement en vigueur, il préconisait, tout comme nous, la prudence, et donc la sélection de programmes immobiliers respectant les dernières normes, c’est à dire la RT 2005.
Tout le reste n’est qu’interprétation, spéculation, et donc prise de risque.
Même Impôts service ne peut être formel sur un décret qui n’est pas encore paru.
Souvenons-nous de toutes les discussions, interprétations, et convictions exprimées lors des débats sur le PLF 2009 : les dispositions retenues en ont surpris beaucoup, y compris parmi les plus initiés.
2/ une condition suspensive dans le contrat de réservation pour un logement ne répondant pas à la RT 2005, vous permettra effectivement de vous désengager avant l’acte d’achat définitif, si le décret que nous attendons tous devait exclure ce logement. Pour les investisseurs concernés, il conviendra alors de reprendre toutes les démarches de sélection de programme, de recherche de financement, etc. Tant que ce décret n’est pas rédigé et publié, mieux vaut s’en tenir à la prudence.
3/ un logement pour lequel l’option Robien, Borloo, ou Scellier est choisie, doit être loué dans les 12 mois qui suivent la DAT, et ne peuvent ensuite rester inoccupés plus de 12 mois consécutifs jusqu’au terme de l’engagement de louer, c’est-à-dire jusqu’au terme du bénéfice du dispositif fiscal (9 ans pour Scellier, 9 à 15 ans pour Robien et Borloo).
4/ l’offre en programmes conforment à la RT2005 n’est pas si réduite que cela, même dans les grosses agglomérations.
Dans le cadre de notre activité de conseil en investissement immobilier, nous avons sélectionné de nombreux programmes, idéalement situés, à Lyon, en première couronne Lyonnaise, en pays Genevois, en IDF, ou PACA.
Il convient d’être toujours aussi prudent et rigoureux dans la sélection des biens : le gain fiscal ne doit pas être le critère déterminant dans le choix d’investissement, et il faut se méfier des offres dédiées aux investisseurs, qui peuvent effectivement amener certains promoteurs ou certains réseau de vente à gonfler artificiellement les prix sur des zones géographiques à faible potentiel, simplement parce que le programme serait éligible à tel ou tel dispositif.
5/ PR nous interroge sur « la validité du montage opérationnel de son investissement ».
Il n’y a aucune condition à respecter en la matière pour être en conformité avec la loi Scellier.
Par contre, il faut chercher à optimiser le montage financier et fiscal d’un investissement immobilier quel qu’il soit.
Cordialement.
Bonjour,
je suis avec beaucoup d’attention et d’intérêt vos conversations mais n’ai pas, sauf erreur de ma part, trouvé une réponse à mon problème.
Ma société est en train de réhabiliter un petite maison de village (ancien) dans un village médiéval classé du Sud de la France, qui ferait a priori parti de la zone C du dispositif Scellier. Cette réhabilitation a conduit notre société a déposer un permis de construire au mois de juin 2007. La vente des logements est prévu pour le mois de mars 2009.
Manifestement, ce produit ne peut donc bénéficier du dispositif Scellier (zone géographique + dépôt du permis de construire avant 2009).
Toutefois, le décret n’étant pas encore sorti, il circule tout un tas d’infos sur internet (certaines étant sûrement erronées) et je vous avoue être un peu perdu. Certains sites parlent notamment d’un cas particulier fait aux logements anciens réhabilités (s’agissant de logements ne satisfaisant pas avant travaux des caractéristiques de décence prévue à l’article 6 de la loi de juillet 1989), que je n’ai pas pu lire dans le projet d’article de la loi Scellier. En effet, ces sites parlent plus précisément, s’agissant des logements ancien réhabilités:
– de l’absence de contrainte, comme cela est dit pour le neuf, du dépôt de permis de construire avant le 1er janvier 2009,
– du fait que l’exclusion de la zone C ne concernerait que le neuf et non l’ancien réhabilité (ce qui, au demeurant, me paraît plutôt logique).
Au vu de cela, le bien que je réhabilite POURRAIT donc être concerné par le dispositif Scellier d’autant que le bien avant travaux ne satisfaisait pas aux critères de décence évoqués dans le texte du projet de loi … Sauf que bien évidemment, je n’y crois pas trop. Pourriez-vous me donner votre point de vue à ce sujet?
S’il n’était pas éligible à ce dispostif Scellier, puis-je malgré tout le proposer en Robien dans mon cas?
Merci par avance pour votre aide,
Olivier C.
Bonsoir Olivier,
à la lecture de votre message je comprends que vous exercez une activité de marchands de biens ou de promotion immobilière.
Si vous envisagez de vendre en l’état futur de rénovation, ou de vendre rénovation achevée, les logements concernés ne pourront ouvrir droit à aucun des dispositifs (Scellier, Robien, ou Borloo).
Je pense que au delà de la problématique du zonage, vous devriez consulter un expert, lui présenter dans le détail votre projet, et ainsi maitriser l’environnement fiscal et juridique de votre projet professionnel.
Si vous le souhaitez, nous pouvons vous indiquer les références d’avocats fiscalistes ou de notaires avisés.
Cordialement
Bonjour,
Zonage loi SCELLIER.
J’ai bien noté que la zone C n’est pas éligible au dispositif SCELLIER. Par contre, je trouve désolant que des programmes immobiliers dont la construction, EN ZONE C, a commencé en 2008 soient exclus du dispositif SCELLIER pour 2 raisons :
1) Au moment où le promoteur a pris le risque de construire en 2008, il y avait une égalité fiscale territoriale. Au moment de livrer son bien, cette égalité n’existe plus. Il est évident que les investisseurs opteront pour la loi SCELLIER. Donc les biens construits en zone C ne seront pas vendus, même si la demande locative est bien présente. C’est mon 2ème point.
2) Le ZONAGE et la suppression de la zone C. Le législateur a voulu rééquilibrer les projets en fonction de la demande locative. C’est très bien. Sauf, que la FRANCE ce n’est PAS QUE 4 ZONES. EX : J’habite un département rural, sur 545 communes, une est située en B2, le reste est en C. Néanmoins, ce découpage est administratif (les limites du département), et à 2 endroits du département (plusieurs communes sont concernées), les communes touchent et sont en prises directes avec la ZONE B2.
CES PROBLEMES DOIVENT ETRE RAPIDEMENT TRAITES, CAR ILS NOUS RENVOIENT AU POINT UN. LE CAS DES PROMOTEURS QUI ONT CONSTRUIT SACHANT QU’ILS ALLAIENT VENDRE A DES INVESTISSEURS CERTAINS DE LOUER LEURS BIENS.
JE PROPOSE QUE TOUS LES PROGRAMMES, SANS CONSIDERATION DE ZONE, DONT LA CONSTRUCTION A COMMENCE AVANT LE 31/12/2008, SOIENT ELIGIBLES AU DISPOSITIF SCELLIER. SI CE N’EST PAS LE CAS, ALORS DE NOMBREUX PROMOTEURS DEPOSERONT LE BILAN AVEC DES BIENS IMMOBILIERS INVENDUS. ILS SERONT LES VICTIMES COLLATERALES D’UN DISPOSITIF CENSE LES AIDER.
MERCI
Bonjour,
il est vrai qu’un doute subsiste dans le neuf avec cette norme RT 2005, mais il existe tout de même (comme pour ROBIEN) la possibilité de monter ces opérations dans l’ancien réhabilité, à partir du moment où un expert a confirmé que le logemet n’éat pas aux normes de décence.
en plus, ce dernier montage permet de réduire fortement les délais et donc de défiscaliser 3 à 4 mois aprés le début du montage contre 15 mois en moyenne dans le neuf.
par ailleurs, l’ancien permet de prévilégier les centres villes où la demande locative est plus forte.
il est vrai que l’aide de professionnels est plutôt nécessaire, car la multiplication de nombreux intervenants rend le montage plus lourd.
à bientôt.
michaël
Cette discussion m’interesse beaucoup car je suis sur le point d’acheter un T2 situé en zone B1 et dont le permis de construire a été déposé en 2006, puis modifié en 2008…Pensez-vous qu’il respecte les nouvelles normes RT2005? En tout cas, le promoteur affiche la vente dans le cadre de la loi Scellier…
La solution n’est-elle pas d’opter pour Scellier dans l’ancien?
Bonjour
Je voudrais poser une question à PR puisque je suis dans le même cas , Je le cite :
« j’ai résolu le pb en mettant une condition suspensive à mon bénéfice exclusif indiquant que le décret devra permettre sans ambiguité au programme en RT2000 d’être eligible »
Votre constructeur a t’il accepté cette condition suspensive pour un décret qui risque de sortir à la fin de l’année . Votre passage chez le notaire est prévu pour quand?
Cdt
Bonjour
Je partage l’avis de Maitre Cédric VIAL.L’article 111-9 et la RT 2005 sont trés liés
Voir :http://www.logement.gouv.fr/IMG/pdf/rt2005_version09102006.pdf
Pourquoi un nouveau décret viendrait il modifier la prise en compte de la RT 2000 complétement obsoléte
Cdt
Le document proposé par berchristine précise bien :
« la réglementation thermique (RT2005) concerne les projets dont le dépôt de la demande de permis de construire est postérieur au 1er septembre 2006 »
C’est d’ailleurs écrit noir sur blanc dans l’article 2 du Décret n°2006-592 du 24 mai 2006 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des constructions.
« Les dispositions de l’article R. 111-20 du code de la construction et de l’habitation dans leur rédaction résultant du présent décret sont applicables à tous les projets de construction ayant fait l’objet d’une demande de permis ou d’une déclaration préalable déposée à compter du 1er septembre 2006. »
La « loi Scellier » ne parle pas de conformité « à la RT 2005 en vigueur », mais de conformité « aux prescriptions de l’article L. 111-9 ». La nuance est de taille !
Merci CHRIS pour avoir réagit positivement sur mon article
A titre d’info je vous livre une réponse que mon constructeur (trés connu) ma donné sur le sujet :
« La FPC a consulté Bercy et nous informe que le dispositif Scellier couvrirait tant les opérations soumises à la RT 2005 (PC déposés à compter du 1er sept. 2006) que celles soumises à la RT 2000. La Fédération des Promoteurs Constructeurs attend toutefois une confirmation écrite de cette précision.
Dès lors, les programmes soumis à la RT 2000 et à la RT 2005 seraient tous éligibles au dispositif Scellier.
Pour ce qui est de l’attestation d’éco-conditionnalité, il semble qu’en attendant la publication du décret qui doit en fixer les contours, les acquéreurs n’auraient pas à fournir cette attestation aux impôts. En revanche, dès lors que le décret sera publié, et seulement pour les programmes dont le PC sera déposé à compter de la publication de ce décret, les acquéreurs devront justifier auprès des services fiscaux du respect de cette condition, en transmettant aux services des impôts l’attestation prévue. Cette attestation devra leur être délivrée par Bouygues Immobilier lors de l’achèvement des travaux. Elle certifiera du respect de la RT 2005.
Ce décret devrait paraître à l’automne 2009 : il s’agit du décret d’application de la Loi Grenelle de l’environnement II, qui n’est pas encore votée à ce jour. »
:
bonjour,
L’article 199 septvicies du code général des impôts (loi Scellier), fait référence à l’article L 111-9 du code de la construction comme étant la condition d’éligibilité à la réduction d’impôts.
Or, la section 4 du code de la construction (incluant l’article L 111-9 ci-dessus) est remplacée par l’article R.111-20 décrit par le décret n° 2006-592 du 24 mai 2006 qui lui précise les caractéristiques de la RT 2005.
Donc, la loi rectificative des finances du 30 décembre 2008 définissant la loi Scellier fait-elle référence à des articles obsolètes ?
Un « expert » en lecture d’articles de lois pourrait-il m’éclairer ? cela je pense clarifierait la situation en terme d’éligibilité aux réductions d’impôts liées à la loi Scellier (RT 2005 et/ou RT 200 ?)
Merci par avance
Bonjour,
J’ai signé une réservation pour un programme en VEFA en 2008 dans un zone éligible, la signature chez le notaire se fait en 2009 (le mois prochain) et la livraison est prévue pour 2010.
Aux vues de ces éléments, ce programme est-il éligible Scellier? si oui, est-ce que la date de livraison a une influence sur le taux de réduction d’impots : 20 ou 25% (hypothèse faite d’un retard de livraison et celle-ci intervenant en 2011) ?
Merci de votre retour.
Bonjour Teknomaker. Non, en l’état actuel des choses, votre acquisition ne peut bénéficier de la loi Scellier, car votre contrat de réservation a été signé en 2008, et le bien ne sera pas livré avant l’acte d’acquisition. Vous dépendrez donc des régimes Robien ou Borloo.Cordialement
Guy Roos
Bonjour Guy. J’ai du mal à votre réponse (désolé je débute !). Quelle est la date à prendre en compte pour être éligible au scellier svp ?
Sinon du nouveau sur RT2005 ou 2000 versus décret ?
Merci
Doudou
Bonsoir Doudou,
Depuis le 1er janvier 2009, si vous signez un contrat de réservation pour un appartement neuf en VEFA vous pouvez bénéficier de la loi Scellier. Pour l’instant, et tant que le futur decret ne viendra pas éventuellement préciser ou rectifier les choses, la loi Scellier doit être accessible que l’on soit en RT 2000 ou 2005.
Guy Roos
Merci Guy.
Est-ce que ça se fait de mandater quelqu’un pour négocier à notre place l’achat d’un appart si on n’est pas très bon en négociation ?!
Qui ? un vendeur immo serait bien recommandé !
Combien ?! pour peu qu’il ne vende pas la mèche au vendeur !!
Merci pour vos conseils
Doudou
votre reponse est fausse
contrat de reservation pour VEFA n’a aucune incidence
la seule chose qui compte c la signature chez le notaire
la VEFA c different des biens deja acheves ou des promesses synallagmatiques
….
Bonjour Doudou,
Oui bien sûr, cela fait partie de notre métier de conseiller indépendant. Nous pouvons vous accompagner dans cette démarche, en définissant avec vous un cahier des charges, et en recherchant ensuite le bien le plus approprié par rapport à vos objectifs.
Afin d’obtenir davantage de précisons, je vous invite à nous contacter par tél. au 04 72 53 62 62.
Vous pouvez également dans un premier temps consulter nos recommandations sur notre site http://www.icf.fr
Bien cordialement
Guy Roos
Bonjour Ratadouai,
Non notre réponse n’est pas fausse, et nous sommes bien d’accord en fait, car oui c’est l’acte qui compte. Cependant, dans le cas de signature d’un contrat de réservation en 2008 avec un acte en 2009, bien que l’acte soit signé en 2009, l’application de Scellier n’est pas acquise, loin de là, elle ne pourra l’être que dans certains ca bien précis…
Guy Roos
Merci Guy mais je n’ai pas été assez précis (en effet je sais que bcp de cabinets font ça (recherche de biens…)). Dans mon cas j’ai déjà repéré un bien et je ne sais pas m’y prendre pour en négocier un prix intéressant.
Certains vendeurs me prennent pour un pigeon parce que je ne sais pas leur parler comme il faudrait parler à des vendeurs ! Si vendre est un art, acheter le devient aussi si on ne veut va se faire avoir !
Quel peut être l’arrangement avec un vendeur que je veux « recruter » en tant qu’acheteur d’un bien précis ?! Est-ce que ça se fait ou je descend de la planète mars ?!!
Merci
Doudou
Alors effectivement si vous avez déjà choisi un bien, personne ne peut en négocier l’achat pour vous…Par contre êtes vous certain du choix du bien le plus pertinent, car au delà de la négociation pure sur le prix, cette sélection est aussi un métier et c’est là que se joue la pertinence de votre opération. Nous pouvons donc en discuter si vous le souhaitez et vous aider dans cette approche.
Cordialement
Guy Roos
j’ai signé une réservation préliminaire pour un T2 en février 09, ce bien est délivrable en fin avril , je suis comme vous tous. j’hésite sur le fait de confirmer la signature car rien ne me rassure sur le fait que mon promoteur ne m’ait pas fait miroiter du SCEILLIER selon lui sans risque ! J’attends toujours la lettre recommandée de confirmation de contrat , cela m’arrange car je peu sous couvert de la loi me rétracter. En clair, je voulais savoir si les centres des impôts peuvent refuser la réduction d’impôt en 2009 si le decret ne sort qu’en 2010 par exemple ?
si quelqu’un peu me répondre
cordialement
donn.G
Nous allons dans le courant de la semaine publier un article sur la question de la RT et de la loi Scellier.
Nous tenterons donc de répondre aux nombreuses questions qui nous sont posées à ce sujet.
Merci de vous y reporter.
Cordialement
Guy Roos
Le magazine Le Particulier d’avril 2009 semble bien informé. On peut lire dans l’article consacré à la loi Scellier » … la réduction Scellier ne sera applicable qu’aux logements qui observeront les dispostions de la réglementation thermique en vigueur au moment de l’obtention de leur permis de construire (la RT2005 pour les permis délivrés à compter du 1er septembre 2006, par exemple). … Toutefois, en attendant la parution de ce texte – au plus tard le 1er janvier 2010 -, vous n’aurez pas à apporter la preuve que le bien acheté respecte la RT en vigueur. »
Cordialement
Celdau
Je viens de signer un contrat préliminaire pour un studio en VEFA. Le contrat chez le notaire sera signé dans 2 mois environ selon le vendeur et le bien livré au 3e trimestre 2010.
Je ne sais pas si l’immeuble en question respecte la règlementation thermique d’une part, et d’autre part, si oui, si je pourrais bénéficier de la loi scellier.
Merci pour vos infos
cordialement
Mali
Oui vous pouvez bénéficier de la loi Scellier, sous réserve d’une sortie du decret avant votre signature chez le notaire qui viendrait préciser des aspects sur la RT qui ne seraient pas respectés dans votre cas.
Reportez vous cependant à notre article sur la RT pour en savoir plus.
Cordialement
Guy Roos
Bonjour,
J’envisage d’acheter et de transformer un local (ancien atelier) en logement en profitant de la loi Scellier. Problème : le coût total est de 500.000 €, donc au delà du plafond. Je pensais donc faire l’opération avec un partenaire, via une SCI répartie 50/50. Je pense que le plafond des 300.000€, apprécié par associé au prorata de ses parts, est respecté.
En revanche, qu’en est-il de la condition légale tenant à « un seul logement par an et par bénéficiaire » ? Puis-je soutenir que mon montage respecte cette condition ?
Merci de vos avis.
La question est bonne. A mon sens, votre opération ne fonctionnera pas, car la réduction d’impôt est calculée sur le prix de revient du logement retenu pour sa fraction inférieure à 300.000 euros. Donc je pense que votre réduction d’impôt sera limitée à 25% de 300.000 à répartir 50/50 entre vous.
Guy Roos
Bonjour,
Desolé mais je maitrise peu le principe des blogs et des questions-reponses (c’est la premiere fois et il faut bien que je me lance….)
Je vais transformer un ancien petit commerce en studio et vais donc demander le transformation de l’affectatioon (de local prof vers habitation ) + un permis de construire.
Ai-je droit au scellier? Comment se passe le calcul de l’investissement ? (Achat + travaux ???) Que dois-je respecter pour les histoires de RT ??? Aqui dois-je les demander?
Je sais, cela fait beaucoup de question mais je nage… Merci pour votre aide
Bonjour,
Je pense qu’en lisant les différentes interventions sur ce blog vous trouverez des réponses à vos nombreuses questions, mais votre investissement est très spécifique et relève de conseils personnalisés pour mener à bien cette opération. Nous ne pouvons que vous encourager à vous entourer des conseils adequats pour éviter toute remise en cause fiscale ultérieure, conseils qui nécessitent rémunération…
Cordialement
Guy Roos
Merci Guy. Je me rends compte que j’ai été imprécis. L’idée est de diviser l’opération de 500.000 € en créant 2 logements, opération réalisée par une seule SCI elle-même constituée de 2 personnes. Pour l’appréciation du plafond de 300.000 €, je pense que l’opération fonctionne. Mais pour le critère « un seul logement par an », là est le problème.
On peut généraliser le problème : une SCI de X personnes peut-elle réaliser chaque année des opérations Scellier sur X logements, ou sur un seul logement ?
Je comprends, et je pense là encore que cela ne fonctionnera pas, car l’acheteur est …la SCI, et pour bénéficier de la loi on ne peut acheter qu’un logement par an…donc un logement pour la SCI, même si ensuite il y a répartition entre les associés.
Guy Roos
Bonjour,
Juste une petite question:
En supposant que l’on signe un acte notarié en VEFA (cad logement pas encore construit) en Juin 2009, on dit que la déducton fiscale s’applique à compter de la Date d’achèvement des travaux.
Maintenant, qu’entend exactement le FISC comme DAT. On lit beaucoup de chose sur Internet, parfois des anneries, et je voulais m’assurer que l’on se comprend tous bien.
Car pour les maisons, c’est facile, le fisc considère que c’est la date à laquelle commence l’exonération fiscale pour la taxe d’habitation. Par contre, pour les logements collectifs à usage d’habitation, il est précisé que la DAT des logements ne saurait être celle des parties communes, et ce chaque cas sera apprécié pour chaque logement!!! Génial la précision.
En creusant un peu, il est dit que la DAT des appartements correspond non pas à la DAT de l’immeuble (=réception de l’immeuble par le promoteur) mais à la date deréception du logement par l’architecte. (or cette date n’est pas nécessairement celle de la remise des clefs). Et que pour justifier de cette date, on peut demander aux promoteur de nous fournir le document de réception de l’appartement par l’architecte.
Qu’en pensez vous?
PS : C’est sur, en prenant la date de remise des clefs, je ne me trope pas, mais je perd un an si la remise des clefs à leiu le 15 janvier 2010 alors que l’appartement est fini le 28 decembre 2009!!
C’est généralement la date de remise des clefs qui compte comme point de départ, car elle est le plus souvent concommitante avec la DAT de l’immeuble. Néanmoins, si vous pouvez obtenir un justificatif du promoteur sur une DAT antérieure qui vous convient mieux, aucun souci, vous pourrez alors résoudre le cas que vous évoquez.
Guy Roos
La réduction « Scellier » s’applique sur le « prix de revient » du logement, soit :
– le prix d’achat, là on est tous d’accord !
– les frais de notaire, apparemment on peut les inclure, pas de problème
mais pour les éventuels « travaux modificatifs » payés au maitre d’ouvrage lors d’un achat en VEFA ? Il me semblerait logique (et intéressant !) de les inclure également.
Auriez-vous plus d’infos à ce sujet ?
Bonjour à tous,
je suis perdu quand aux conditions simultanées à réunir pour bénéficier de Scellier,
Par exemple, appartemetn zone B1, permis de construire déposé après sept 2006, livraison 4ème semestre 2010, signature de le réservation semaine prochaine, signature chez le notaire avant fin 2009.
Suis je éligible au plan scellier ?
D’avance merci
Bonjour Atok,
Je vous invite à consulter nos autres articles sur ce sujet . Pour répondre à vos interrogations sachez que l’acquisition doit intervenir postérieurement au 01 01 2009 et hors Zone C
Bonne lecture
Christophe Lenne
Bonjour Chris,
Les travaux modificatifs intervenants avant l’acte et réglés auprès du promoteur participent au prix de revient.
Attention à la cuisine équipée posée après la livraison.
Christophe Lenne
Bonjour
Les promoteurs m’affirment tous que leur logement correspond à la RT2005 ce qui m’étonne. Qui peut me dire comment le vérifier? Peut-être par rapport à la date de dépôt du permis de construire? si oui qui connaît la date butoir?
Cricri,
Tout permis de construire déposé à partir du 1er septembre 2006 est en norme RT2005. Pour connaitre la date de dépot du PC, appelez la mairie. Ils vous donneront la réponse immédiatement
j’ai trouvé un arrêté de déc 2008 sur l’art 199 septvicies du CGI ( scellier) , c’est l’arrêté du 30/12/08 NOR : BCFL 0831149A.
De plus la loi scellier va être modifié dans le cadre de LODEOM ( une application différentes pour les DROM et certains COM). ( voir art 20 bis A du projet loi LODEOM).
d’où la possible explication du retard pris par l’arrêté d’application que tout le monde atttend.
bonne lecture
Bonjour
Je voudrais rehabiliter un appartement indecent.
Quelles sont les contitions pour que l’on considère que le bien entre dans le scellier après les travaux ?
Le decret a venir ve les définir ?
Bonsoir Magali,
je vous conseille de consulter une société spécialisée sur l’ensemble des diagnostics immobiliers.
Gérald BRANCHE
Bonjour,
Je ne pense pas avoir lu mon cas : J’ai signé un acte chez le notaire en janvier 2008 pour un VEFA livraison octobre 2010.
Ma question est de savoir si cet investissement entre dans le cadre de la loi Scellier ?
En fait, quelle est la date de début ? la signature chez le notaire ? la DAT (Date d’Achèvement de Travaux) ? la remise des clés ?
Voici le texte que j’ai trouvé, au vu de l’alinéa IV de l’article 31 : « La réduction d’impôt est répartie sur 9 années. Elle est accordée au titre de l’année d’achèvement du logement ou de son acquisition si elle est postérieure et imputé sur l’impôt dû au titre de cette même année, ………………… » je pense que je rentre dans le dispositif.
Merci de votre aide.
Bonsoir à tous. Je voulais simplement vous remercier pour toutes ces informations bien utiles.
Bonjour Zegrof,
Non, un acte signé en 2008 avec livraison en 2010 rentre dans le cadre Robein ou Borloo, mais pas en Scellier.
Guy Roos
L’instruction fiscale 5B 17 09, n 52 du 15 mai 2009 a commenté le dispositif SCELLIER. Les choses sont claires et les reserves émises par l’avocat fiscaliste sont sans fondement. Les logements RT 2000 et RT 2005 ouvrent droit au dispositif. L’eco conditionnalité ne sera à justifier que pour les logements RT 2005, lorsque le decret sera publié. Bonsoir.
OK, ce texte permet de faire du SCELLIER hors RT2005 (que personne ne pratique sur le bassin d’Arcachon de toute façon…) jusqu’à la parution de ce fameux décrêt.
Ca laisse combien de temps tout ça ???? Il ne faudrait pas que ce fichu décrêt sorte la semaine prochaine non plus.
Question : que pensez vous de l’opportunité de mettre une close suspensive lors de l’achat d’un « voie d’achèvement » au cas ou le décrêt sorte avant la signature et l’obtention du prêt ?
Bonsoir,
je vais acheter une maison en CEFA pour un investissement en loi scellier; elle devrait e^tre livrée dernier trimestre 2010.
A la signature du contrat de réservation, on me demande de payer 5% du prix, or il me semble que c’est 2% si la maison est livrée dans plus d’un an..Puis je refuser?
Puis je faire noter dans le contrat de réservation que je souhaite signer l’acte de vente chez le notaire au plus tard au mois de Décembre 2010, sous paine d’annulation?
Est ce que je dois signer ce contrat de réservation devant notaire?
Merci pour vos réponses
Cordialement
Bonjour,
Il est normal de payer 5% du prix lors d’une réservation, cela fait partie des usages. Par ailleurs, si vous signez un contrat de réservation maintenant vous signerez forcément votre acquisition avant fin 2010 ! Pour la signature du contrat de réservation il n’est pas nécessaire de signer devant notaire. Vous pouvez si vous le souhaitez néanmoins transmettre le contrat à votre notaire pour validation.
Bien cordialement
Guy Roos
Il me semble que la loi est claire (cf http://www.scellier.org/doc/art-31-loi-scellier.pdf)
»
E. ECO-CONDITIONNALITE
14. Respect de la réglementation thermique en vigueur. Les logements doivent respecter la réglementation
thermique en vigueur pour ouvrir droit à la réduction d’impôt. Le contribuable qui entend bénéficier de la réduction
d’impôt doit justifier du respect de cette réglementation selon des modalités qui seront ultérieurement, et au plus
tard le 1er janvier 2010, définies par décret.
15. Logements concernés. Cette éco-conditionnalité s’applique :
– aux logements acquis neufs ou en l’état futur d’achèvement ;
– ou aux logements que le contribuable fait construire – ou dont il achève la construction lorsqu’ils ont été
acquis inachevés – qui ont fait l’objet d’une demande de permis de construire déposée à compter de l’entrée en
vigueur du décret précité ;
– ou aux locaux que le contribuable acquiert en vue de leur transformation en logement qui ont fait l’objet
d’une demande de permis de construire déposée à compter de l’entrée en vigueur du décret précité.
Elle ne s’applique pas aux logements acquis en vue d’être réhabilités, dès lors que ceux-ci sont déjà
achevés.
16. Conditions d’application de cette obligation. L’éco-conditionnalité s’applique aux logements mentionnés
au n° 15. qui ont fait l’objet d’une demande de permis de construire à compter de la publication du décret précité.
17. Réglementation thermique en vigueur. La réglementation thermique en vigueur s’entend de celle
applicable à la date du dépôt de la demande de permis de construire de la construction concernée.
A cet égard, il est précisé que la réglementation thermique 2000 (RT 2000) s’applique aux constructions
neuves ayant fait l’objet d’une demande de permis de construire déposée entre le 2 juin 2001 et le 31 août 2006
et que la réglementation thermique 2005 (RT 2005) s’applique aux constructions neuves ayant fait l’objet d’une
demande de permis de construire déposée à partir du 1er septembre 2006 (Journal officiel du 25 mai 2006,
décret n° 2006-592 du 24 mai 2006 et arrêté du 24 mai 2006).
En conséquence, les logements soumis à la RT 2000 comme ceux soumis à la RT 2005 peuvent ouvrir
droit au bénéfice de la réduction d’impôt, toutes conditions étant par ailleurs remplies.
Toutefois en pratique, les logements soumis à la RT 2000 ne seront pas soumis à l’obligation de
justification du respect de cette réglementation thermique, dès lors que leur permis de construire est
nécessairement antérieur à la date de publication du décret relatif à l’éco-conditionnalité.
»
Ce qui nous interesse est au point 16 : »16. Conditions d’application de cette obligation. L’éco-conditionnalité s’applique aux logements mentionnés
au n° 15. qui ont fait l’objet d’une demande de permis de construire à compter de la publication du décret précité. »
Tous les logement avec un permis de construire antérieur a la date du futur décret OU 1er janvier 2010 n’ont pas de justificatif à founir car l’eco condionnalité ne s’applique pas.
Meme pour un acte signé en 2010 sur un logement avec un permis de construire antérieur a la date du décret n’a pas besoin de fournir de justificatif pour l’eco conditionnalité.
Bonjour
je vais acheter un appartement via un promoteur dans une opération qui réhabilite un ancien immeuble de bureau en logements (vente en VEFR). Les appartements sont livrés brut (à finir par le futur propriétaire) ou par le promoteur lui-meme. L immeuble ne respectera pas le norme RT 2005, car le promoteur ne peut s engager sur les appartements qu il n amènage pas. Le dépot du permis de construire est 2007 et la dernère révision du PC est en mai 2008. Les travaux ont commencé en Oct 2009 et vont s achever en 2010.
L immeuble est situé sur la commune de Pontoise.
Je vais signer chez le notaire fin 2009 voire début 2010.
A priori, ce logement est éligible à la loi Scellier? Est ce que vous pouvez me le confirmer?
Merci
Bonjour Chrichri,
Le cas que vous décrivez est complexe. Il faudra en effet pouvoir justifier du changement d’affectation de l’immeuble, notamment si vous finissez vous-même les travaux. Il faudra que les travaux soient conformes à la RT 2005, et obtenir une déclaration d’achèvement de travaux validant tout cela….cette opération nous paraît bien hasardeuse pour pouvoir bénéficier de la loi Scellier ans risques.
Guy Roos
Bonsoir
Je suis tombé sur ce site et je vois que certaines personnes semblent aptes à m’éclairer
J’ai acheté un terrain fin 2007 sur lequel j’ai fait construire un batiment pour 4 appartement
Le permis de construire date de mars 2008
Les deux premiers appartements sont terminés et loués depuis cet été (2009) et les deux autres appartement seront terminé et loués courant 2010
A votre avis est ce que ces appartements sont eligibles à la loi scellier
J’ai un doute à cause de la date du permis de construire ,
Merci d’avance
Bonjour,
Vous avez deux ans à compter de la date d’ouverture de chantier pour livrer le bien afion de bénéficier d ela loi Scellier. Donc dans votre cas, tout dépend de cette date. Par ailleurs, seul un appartement pourrait éventuellement bénéficier de la loi.
Cordialement
Guy Roos
bonjour , merci pour la réponse ; la date d’ouverture de de chantier est de Avril 2008
Le premier appartement est donc loué depuis cet été 2009
Puis-je donc beneficier de la loi scellier pour 1 appartement en 2009 et pour 1 appartement en 2010 (les deux autre appartements passerai dans ce cas en Borlo ou De Robien
merci
Dav
Bonsoir Dav,
il semble en fait que dans votre cas la loi Scellier ne soit pas possible car l’acquisition du terrain et la demande de permi de construire sont antérieures au 1er janvier 2009.
Gérald BRANCHE
merci pour la confirmation
tant pis je passerai tout en loi de robien ou boorlo ; je vais regarder ce qui est le plus interessant
Bonjour,
Je voudrais monter un projet en loi scellier: j’envisage d’acheter deux terrains à bâtir, d’ y faire construire une maison sur chacun d’eux. Je déposerais les deux permis de construire en 2010. Les deux constructions se feraient en parallèle pour faire un gain sur la construction; le décalage se ferait en fin de chantier: livraison du premier projet en fin 2010; livraison du deuxième projet en 2011. Pour le premier projet: construction en RT2005 et réduction scellier de 20%. pour le deuxième projet: construction en RT2005 et réduction scellier de 15% ou construction en BBC et réduction scellier de 25%.
Est-ce que mon projet tient la route?
Merci d’avance.
Bonjour Guy,
à mon sens le décalage des livraisons ne vous permettra en rien de profiter du dispositif Scellier sur les deux constructions. En effet, vous serez confronté à une limite du dispositif qui consiste à ne pourvoir profiter du Scellier que pour un bien par an : cette limite ne s’apprécie pas sur la date de livraison, mais sur la date d’acquisition de construction ou de transformation d’un logement. Dans votre cas, il semble que vous achetiez les fonciers la même année, et surtout que vous déposiez vos demandes de permis de construire la même année.
Gérald Branche
Bonjour, merci pour votre réponse rapide.
Bien vu, après lecture attentive du texte de loi, je pense aussi que c’est bien la date de dépôt du permis de construire qui fait foi et non le fait générateur (de la réduction d’impôt) qui dans le cas d’une construction est la date d’achèvement.
Je dois donc me résoudre à construire une maison en 2010 (réglementation RT 2005, mais 25% de réduction d’impôt!) et la seconde en 2011 (en norme BBC si l’écart de prix est raisonnable).
Cordialement.
Bonjour,
Je poursuis l’étude de mon projet et je vais être obligé d’acquérir à crédit les deux terrains en 2010 (avec début de construction d’une maison en 2010 et l’autre en 2011). Les intérêts du prêt du 2° terrain que je vais payer en 2010 (voire 2011) seront-ils reportables sur ma déclaration de revenus fonciers de 2011 (ou 2012) date de début de mise en location de la 2° maison?
Merci d’avance.
Bonjour Guy,
vous pouvez effectivement déclarer tous les intérêts payés sur votre second projet qu’à compter de l’année fiscale où vous percevrez les premiers loyers de cette opération.
Gérald BRANCHE
Bonjour
J’ai signé un contrat de réservation VEFA pour un T2 dont le permis a été déposé le 10 Février 2010. ( durée de validité du contrat 20/12/10 ). Le programme est en RT 2005 avec label THPE.
Pouvez vous me confirmer qu’il remplit l’éco condition pour une défiscalisation Scellier 37 % si j’acte en 2010?
Qu’en est il du décrêt devant fixé cette éco condition ( à paraitre au plus tard au 01/01/10)
Merci de votre réponse
Cordialement