L’immobilier se porte bien en France !
Cette affirmation s’explique par plusieurs réalités et constats.
L’année 2010 a été marquée par une hausse des prix de l’immobilier, neuf et ancien, sur l’ensemble du territoire. En moyenne c’est 5,52% de hausse, et même si cette hausse est contrastée, elle confirme l’intérêt que les français portent à la pierre, et confirme la notion de valeur refuge. Depuis 1998, c’est près de 140% de hausse …
Seules 11 régions ne sont pas revenues sur les niveaux de prix records atteints fin 2007/ début 2008.
La crise, ou pour le moins la correction subie sur ce marché, a donc été très brève.
On note une certaine cohérence de ces résultats avec les chiffres publiés en matière d’évolution démographique des régions. L’attractivité particulière de l’ile de France, de Rhône Alpes, PACA, et des régions du sud ouest, correspondent également aux meilleurs scores sur l’évolution des prix.
Concernant les loyers, l’IRL (indice de révision des loyers) à fin 2010 s’établit à + 1,45% sur 12 mois. Sur les trois dernières années, ce nouvel indice, substitué à l’indice INSEE du coût de la construction pour assagir les évolutions des prix des loyers, a progressé de 20,69 %.
Revalorisation constante et régulière de l’actif, revalorisation constante et régulière des revenus de cet actif… on comprend alors pourquoi la pierre reste une valeur refuge, une épargne de précaution sur le long terme.
C’est aussi et surtout, une réponse a un besoin primaire, se loger, mais aussi un moyen de préparer sa retraite, de se constituer des revenus complémentaires, de protéger sa famille, de défiscaliser, etc.
Peu d’autres solutions affichent de tels résultats sur de longues périodes, et répondent à autant d’objectifs. Enfin, pour l’immobilier, il n’est pas nécessaire de disposer de liquidités importantes, puisque la plupart des achats immobiliers sont financés au travers du crédit, qui doit-on le rappeler est encore extrêmement attractif !
Y a-t-il des raisons pour que ces tendances s’inversent durablement dans le temps ?
Les taux de crédit devraient être en moyenne plus élevés en 2011 qu’en 2010, mais restent néanmoins très attractifs.
Les solutions de financement pour l’accession à la propriété ont été revues début 2011, et le nouveau prêt à zéro %, devrait favoriser les projets des primo accédants.
Les incitations fiscales telles que la loi Scellier, le dispositif LMNP Censi Bouvard, apportent un réel effet levier fiscal pour permettre au plus grand nombre de se constituer un patrimoine immobilier locatif.
La demande immobilière devrait donc être soutenue durablement, et bien au-delà de 2011.
Les prix devraient donc rester à la hausse sinon être stables, d’autant que l’offre immobilière reste limitée, dans l’ancien, ou dans le neuf qui souffre encore d’un nombre de mise en chantier insuffisant.
Entre rénovation du parc immobilier ancien, évolution des normes de performances énergétiques et de confort de l’immobilier, inflation, rien ne laisse imaginer que l’immobilier de demain sera moins cher que l’immobilier d’aujourd’hui.
Il faut donc acheter de l’immobilier en 2011 !
Je vous proposerai dans mes prochains articles de revenir sur les solutions d’investissements immobiliers à privilégier en 2011.
Gérald BRANCHE
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