Je ne vous parle pas du « Salvator Mundi », ce mystérieux tableau de Léonard De Vinci qui a déjà trouvé acquéreur au prix de 450 Millions de dollars, ou encore de « La Pérégrina », cette perle unique du 16ème siècle qui fut un temps la propriété d’Elisabeth Taylor, et vendue en 2016 pour près de 12 Millions de dollars.
Je vous parle d’un joyau architectural, culturel et patrimonial :
La Maison du Chamarier
Bâtie sur l’ancienne fortification du clos Saint-Jean, la Maison du Chamarier est située entre la Primatiale Saint-Jean et le Palais de Justice aux 24 colonnes.
Le Chamarier était l’intendant des finances de l’Evêque de la Cathédrale. Il possédait les clefs des portes de l’enceinte canoniale et percevait les taxes.
L’Hôtel d’Esteing
Une maison emblématique du Lyonnais médiéval, qui raconte le passage entre le style Roman, Gothique et Renaissance.
Edifiée au XIIIè siècle dans un style sobre, Le Chamarier François d’Esteing, puis son fils Charles, entreprirent des travaux d’agrandissement et d’embellissement aux XVè et XVIè siècles.
Originale d’un point de vue architectural, cette maison atteint le plus haut niveau de raffinement du Vieux-Lyon, et devient un lieu de réception prestigieux réservé au Haut Clergé et à l’aristocratie. La marquise de Sévigné y séjourna à de nombreuses reprises.
Un patrimoine d’exception à sauvegarder
Depuis plus de 50 ans, ce bien est vide (en dehors de la pâtisserie « A la marquise » sur la rue Saint Jean), et se dégrade petit à petit. Des travaux de sauvegarde extérieurs ont été réalisés en 2005, pour sauver les apparences, et sécuriser les nombreux visiteurs quotidiens qui viennent admirer la cour intérieure pavée, avec ses façades en pierres sculptées, et le fameux puits attribué à Philibert Delorme. Mais depuis plus de 10 ans, l’objectif est de rénover et réanimer ce merveilleux édifice.
Un projet audacieux et respectueux
Après de nombreuses études préalables, la première datant de 2001, et la dernière de 2014, la ville de Lyon, actuelle propriétaire, a lancé un appel à projet très contraignant et exigeant.
Le projet qui a été retenu offre un trait d’union entre le passé et le présent, associe tradition et modernité, pierre et acier, logements, commerces, lieu d’accueil et de collaboration pour la transmission des connaissances sur le patrimoine.
Un projet architectural réalisé par l’agence RL& Associés représentée par Monsieur Didier Repellin, architecte en chef des monuments historiques.
L’Hôtel d’Estaing est classé Monument Historique
Il est au cœur du secteur sauvegardé de Lyon, et cette double protection permettra aux futurs acquéreurs de défiscaliser une partie des coûts de réhabilitation et de sauvegarde de cet ensemble. En effet, les dépenses engagées viendront en diminution du revenu imposable : un gain fiscal qui peut représenter jusqu’à 60,50% du montant des travaux.
Une opportunité d’investissement pour tous les amoureux du patrimoine, collectionneurs d’œuvres d’art, admirateurs du savoir-faire français, passionnés d’histoire, mécènes ou investisseurs à la recherche d’une forte réduction d’impôt.
Le projet offre 10 beaux appartements, de 44 à 101 m², pour des budgets bien plus accessibles que les 30 cm² du « Salvator Mundi ».
Soyez les premiers à visiter pour choisir le joyau qui vous conviendra le mieux.
Pour ceux qui hésitent encore, je vous proposerai quelques précisions sur l’histoire du bâtiment, la génèse et le descriptif du projet, dans des articles à venir.
Gérald Branche
Bonjour Gérald,
Bien moins cher que le tableau de Léonardo mais quel budget ? Une fourchette de prix entre 40 et 100 m2 ? Merci et à bientôt CG
Bonjour Claude,
les budgets prévisionnels (achat+travaux) vont de 606.818 € à 1.386.818 €.
Ils s’agit de prix bruts, avant défiscalisation Monument Historique.
Sachant que les dépenses associées aux travaux représentent en moyenne 85%, on obtient des prix de revient « attractifs »:
entre 374K€ et 854K€ pour un investisseur qui supporte une TMI de 45%,
et même entre 285K€ et 651K€ en présence de forts revenus fonciers à gommer (TMI 45% + prélèvements sociaux à 17,2% à compter de 2018).
Des budgets élevés, mais conformes à l’immobilier d’exception sur Lyon.
Gérald