L’immobilier post covid – part.1 – Le contexte

Nous sommes en période de crise, d’origine sanitaire et c’est bien de le rappeler, car sur le plan économique, certains chiffres donnent le tournis.

Plus 100 milliards d’épargne constituée par les ménages en France depuis le début de la crise…. Le CAC 40 à plus de 6.500 points, son record absolu…. Un nouveau record dans l’immobilier avec plus de 1,08 millions de transactions, et des prix qui ne cessent de croître depuis 2016…. Des taux d’intérêt au plus bas pour les prêts, avec certains taux directeurs négatifs…. Une dette publique qui explose…. Sans parler des cryptomonnaies qui crèvent les plafonds.

Faut-il s’en étonner ou s’en inquiéter ? Est-ce que cela va durer ?

Les avis divergent, bien entendu, et cette tendance générale cache quelques contradictions.

S’agissant de l’immobilier, il est intéressant de noter que l’activité et les prix du secteur résidentiel restent principalement soutenus par l’intervention des ménages, qu’ils soient acquéreurs occupants ou investisseurs privés.

Des institutionnels sont également présents, de plus en plus, en quête de rendement et de valorisation sur le long terme, dans un univers de taux déprimé.

Dans l’ensemble, des comportements et des engagements sur le long terme, qui devraient limiter les risques de volatilité et de fortes corrections des prix.

Les prix sont élevés, mais les taux d’emprunts sont très bas, et permettent de limiter la charge mensuelle, et donc l’effort d’épargne de l’investisseur.

Que vous disposiez ou non de liquidités, le recours au crédit, sur durée longue est une opportunité dont il faut absolument profiter pour investir dans l’immobilier.

En cas de retour de l’inflation et de remontée des taux, ce qui devrait probablement arriver dans les 10 années à venir, l’activité immobilière ralentira, mais les prix et les loyers perçus devraient être soutenus par l’inflation. Par ailleurs, le coût relatif des prêts à taux fixe diminuera significativement, pour devenir une source d’enrichissement complémentaire.

C’est bien connu, qui paie ses dettes s’enrichit, encore faut-il être endetté (pour de l’immobilier 😉).

Je reste donc convaincu qu’il faut continuer d’investir en immobilier résidentiel pour développer son patrimoine.

L’immobilier d’investissement reste un actif défensif, qui permet de profiter d’effet d’optimisation, financière avec les taux bas, mais également d’optimisation fiscale avec des dispositifs performant comme le Pinel, le Malraux, ou encore les déficits fonciers.

Je vous présenterai quelques pistes d’optimisations et d’investissements dans un second article.

Gérald BRANCHE

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