« Welcome to the Jungle », un tag qui vous accueille sur le site de la Résidence Riviera et qui illustre parfaitement bien sont état actuel.
Imaginez un cadre naturel exceptionnel, dans l’arrière pays cannois, au milieu des pins, cyprès, chênes lièges et autres essences végétales propres à la Provence.
A deux pas du centre d’un village pittoresque, au bord des gorges de la Siagne, les architectes
Georges Bize et Jacques Ducollet avaient imaginé un ensemble immobilier destiné à une vie tranquille, en osmose avec la nature.
Ces adeptes du brutalisme, inspirés par Le Corbusier, avaient dessiné une résidence destinée à accueillir la première résidence services sénior. Le projet développait 5 bâtiments, avec des services en rez de chaussée, et un parc arboré de 8ha. Ci-dessus, l’esquisse initiale de 1968
La Jungle
Depuis 20 ans l’ensemble est abandonné. La nature a repris ses droits, et les occupants illégaux se sont appropriés les leurs.
Aujourd’hui la Riviera est une résidence fantôme, véritable musée.
Musée de l’architecture à l’image des vestiges antiques qui témoignent d’un art de construire, d’un art de vivre, d’une époque révolue qui a marqué l’histoire de l’urbanisme.
Musée d’un art éphémère, d’une expression artistique contemporaine et non encore reconnue, celui du TAG, du street art. Des créations originales, parfois colorées, souvent anarchiques et dérangeantes, mais qui témoignent d’un esprit créatif.
Le paradis
Après 20 années d’abandon, au bord du péril et de la destruction, cet ensemble immobilier vient d’être reconnu Patrimoine du XXème siècle.
Une démarche salvatrice engagée par des passionnés d’architecture, d’immobilier et qui ont su percevoir tout l’intérêt de préserver ce patrimoine, et de le revaloriser.
Un projet de rénovation est à l’étude, en collaboration avec la Fondation du Patrimoine qui reconnait et labellise des éléments du patrimoine architectural et rural qui ne sont pas protégés au titre des monuments historiques ou de la loi Malraux.
Un paradis va renaître pour les futurs occupants qui profiteront d’une architecture unique, avec tout le confort moderne, dans un parc naturel de 8ha.
Un paradis également pour tous les investisseurs qui profiteront d’un gain fiscal élevé, comparable à celui des monuments historiques.
Les dépenses engagées pour la restauration donneront lieu à une déduction sur le revenu imposable.
Un gain fiscal fort et non plafonné qui participera au financement de ce patrimoine.
Gérald Branche, avec la participation de Sasha pour le recadrage des photos.
